J'étais dans l'ombre...
J'étais dans l'ombre. En m'apparaissant un jour de juillet, tu as jeté ce jet de lumière salutaire dans mon cœur et sans le savoir vraiment encore, tu m'as sauvé des troubles de la vision orchestrés par le malin. J'étais perdu au point de ne plus savoir où en était la boussole de ma conscience. Je ne savais plus où était le Nord, où était le Sud. Je tournoyais, sans trop savoir où était le chemin, à l'image de ces agneaux égarés mais grâce à toi je me suis retrouvé étrangement en phase avec mon moi profond. Dieu est amour et je sais aujourd'hui à tes côtés, de quelle manière, de quelle matière dont est fait authentiquement l'amour véritable régi par la surprise de l'inexplicable évidence. Les vides dansent et peuvent encore danser, l'essentiel est de savoir que j'ai enfin quitté la stoïque ornière de l'attente me conduisant vers la providence latente du jour nouveau...