Le troisième chimpanzé est d'un dédain cruel

Je reconnais souvent l'homme, ce troisième chimpanzé, à sa capacité à détruire autrui de son dédain cruel écœurant. Pire que la lame la plus effilée dans le corps, les mots tuent l'âme toujours plus encore. Face à ce genre de comportement dont personne ne sort indemne, j'ai pris l'habitude de disparaître sans combat car personne ne sort jamais vainqueur des griffes de la bêtise. Terrible d'imaginer, même un court instant, pour l'humaniste optimiste que "l'esprit brille davantage dans le dénigrement que dans l'éloge" (Maurice Chapelan - Lire et écrire (1960)).