Caprices

Se projeter est devenu un exercice très difficile. Trois relations, trois fourvoiements. Les cohortes de caprices ont remplacés le cortège de concessions dans les échanges. On veut vivre en défendant farouchement sa liberté d'agir, de penser, de blesser, de jouir et de désirer mais en finalité, on ne vit pas dans l'absence de constructions pérennes. On vit sous le joug d’exigences aux orientations égoïstes et non plus, dans le respect à plusieurs d'un cahier des charges à consonance collective. Les relations affectives sont devenues une légion d'histoires à durée limitée comme certains contrats de travail. Le brin d'une folie peut briser un lien que l'on croyait solide comme le granite. J'avance et je ne vois sur mon chemin que cadavres écartelés d'amours défunts symbolisés par des mamans solos, des célibataires égaré(e)s et des recompositions vaines. 

Dans cette profusion d'excès sociaux, on peine à croire la maçonnerie possible.