Trois mois
On parle fréquemment des fameux trois mois, comme des fameux trois mâts.
Tel un refrain tout droit sorti d'une emblématique chanson d'Hugues Aufray, il est bon de tenir la vague, il est bon de tenir le vent, si Dieu veut, toujours droit devant. Au bout des trois mois, si l'échec est accepté et que le pénitent est bien entouré, c'est comme la Mer Rouge qui s'ouvre devant lui pour marcher les pieds au sec. Au bout des trois mois, on est enfin de nouveau en prise avec sa fougue créatrice, après le coup de marteau annihilant tous nos espoirs. On rééquilibre nos trois moi : l'être, le paraître et l'indescriptible. Dans la chaleur étouffante de ce mois de juin, il y a ce déblocage soudain me rappelant que toute douleur, tout chagrin, toute sensation de dépérir, ne dure jamais et n'est jamais étrangère aux matériaux nous conduisant vers un nouveau sursaut de joie. Il est bon de tenir la vague en ne cessant jamais d'ouvrir les yeux et de regarder.
Tel un refrain tout droit sorti d'une emblématique chanson d'Hugues Aufray, il est bon de tenir la vague, il est bon de tenir le vent, si Dieu veut, toujours droit devant. Au bout des trois mois, si l'échec est accepté et que le pénitent est bien entouré, c'est comme la Mer Rouge qui s'ouvre devant lui pour marcher les pieds au sec. Au bout des trois mois, on est enfin de nouveau en prise avec sa fougue créatrice, après le coup de marteau annihilant tous nos espoirs. On rééquilibre nos trois moi : l'être, le paraître et l'indescriptible. Dans la chaleur étouffante de ce mois de juin, il y a ce déblocage soudain me rappelant que toute douleur, tout chagrin, toute sensation de dépérir, ne dure jamais et n'est jamais étrangère aux matériaux nous conduisant vers un nouveau sursaut de joie. Il est bon de tenir la vague en ne cessant jamais d'ouvrir les yeux et de regarder.