Concessions argentées

Tout ce qui brille n'est pas or, conclut souvent l'adage populaire. Nous devrions alors nous en remettre le plus souvent aux yeux de la vérité, bien que ceux-ci puissent se fermer quelque-temps envers l'être aimé. L'âge avançant, l'âge aidant, les cicatrices des relations blessantes servant la conscience, vient alors l'heure des concessions argentées, loin des insensées folies de ces adolescences bien trop tardives. De ces cessions stériles, on y trouve un jour plutôt l'argent de la présence d'une perle, loin de tout cet or chimérique qui est juste bon pour stimuler notre vanité, sans toutefois répondre à notre substance la plus authentique. Substance exigeant bien du temps pour être connue, pour être portée au plus haut.

Aimer juste pour soi, juste parce-que la personne apporte sa vibration de construction, de consolidation ou aimer simplement pour montrer, aimer pour en montrer, aimer pour en jouer des coudes, il est bon parvenu à un certain âge d'être un peu mature car on en connaît bien nombreux de ces petits esprits trop jeunes qui paradaient leur union avec une personne riche mais qui se sont lamentablement vautrées sur l'essentiel, à savoir bien tristement l'absence de fondement en une richesse spirituelle. 

Nous sommes si différents mais tellement riches quand vient l'heure de nos concessions argentées.
Le grand amour n'est point un statut toisant mais juste cette religion secrète reliant deux âmes.
Concessions argentées, seulement envisageables dans un monde partagé, sans sens unique ; univers unique insensé.