Coronavirus

Coronavirus est une terrible aventure.
Coronavirus se fut tout d'abord l'histoire de janvier sous-estimée d'une grippe saisonnière.
Coronavirus se fut tout d'abord la grande plaisanterie commerciale de février d'une bière Corona.
Février comme l'étrange fièvre d'une certaine inconscience d'une Mort subite comme d'une Bière Tombale.
Comme un Mars, çà repart ; Coronavirus, c'était juste le début maussade d'une mise en bière massive.
Avril, ne te découvre pas d'un fil ; Il est pourtant dorénavant inscrit que le fil de l'ouvrage se tenait surtout à des camouflages.
Avril étouffant dans ces cagoules et dans les allées de respirateurs ; confinement de circonstance et d'assistance.
Mai, surtout à la mi-mai, dans un premier pas d'entrouverture, nous ne saurions plus mimer la maladie, après tant d'évanouis.
Coronavirus se fut l'occasion de penser différemment, psychologiquement comme socialement, sur de nouveaux fondements.
Juin, nous voici progressivement, un peu disjoints tout d'abord selon les secteurs, en quelques pas rendus à la rondeur.
Ampleur de la dispense qui vire malheureusement trop rapidement à l'erreur incontournable de l'imprudence.
Toujours les mêmes indisciplinés, laissant tomber trop rapidement le voile, dans l'angoisse des nouveaux foyers qui se dévoilent.
Dans la chaleur comme la ferveur des vacances de juillet, l’œillet du mal veille pour mieux semer nouvellement la terreur.

Août, tu présages déjà ce que sera le nouveau naufrage.
Depuis janvier, combien de knock-out dans l'équipage du paquebot France !