La pratique

39 ans fut la prise de conscience motivée par l'épreuve d'un corps qui vous échappe et très largement questionnée par l'environnement. 40 ans est la mise en pratique des outils nés de cet échauffement. Dans le climat de remous politiques autour du sujet ultra-clivant de nos retraites de ce début 2023, chaque jour j'apprends le repli salvateur autour des miens à l'onde si positive. A 40 ans, j'attaque le plus bel âge d'une vie consistant à ne plus encombrer notre quotidien de pensées négatives et surtout de fuir autant que possible les personnes négatives qui ont l'adresse de toujours raviver les problèmes, même quand leur solution est déjà établie ; pire, par leur dextérité à créer les épreuves de toutes pièces quand leur liste semble un temps rare comme précieux, confortablement vierge. La vie d'ermite, ce que l'on appelle de même aussi retraite, est nécessaire pour contourner les consciences chagrines qui se plaignent perpétuellement comme étant malheureuses dans leur vie. 

Je parle de ces consciences abonnées à l'étendard commode de la victime pour laquelle jamais rien ne marche afin de raviver aisément le moulin des plaintes. Je décris ces consciences persuadées d’avoir toujours raison, se déclarant confortablement membres de ce collège des cibles d’une persécution sans fin dans leur carcan d’adolescence perpétuelle. Avec ces consciences, la réalité s'établissant par leur capacité intrinsèque à retomber sans cesse dans les mêmes schémas d'où l'accumulation record d'erreurs laissant mieux encore transparaître qu'il s'agirait d'un choix délibéré bien organisé d'échouer puisque statut de victime à la finalité si agréable d'échapper à des responsabilités. Question fondamentale : Ces consciences ont telles saisies toutes les opportunités de bâtir sur du solide quand celles-ci furent dans leurs mains en leur plus juste timing...Abondantes ??? 

Tout bien réfléchi, en famille comme en amitié, il convient de se satisfaire du ménage intentionnel ou instinctif que nous faisons dans notre carnet d'adresses au gré d'épreuves en bord de route, heureuses comme malheureuses. Certains, bien souvent de ceux qui se font des plus proches, auraient bien voulu me détruire ; ils auront tout juste réussi à encore mieux me construire !