L'idée de Pâques


A Pâques vint l'idée d'une observation comme à mon habitude, à savoir un jeu de mots bien senti afin que les maux ne soient pas vains. Pâques, un moment où on marche sur des œufs. Pour ne pas dire un champ de mines. Et encore, si la difficulté existentielle se résumait à 3 jours dans l'année, le cœur serait plus à la fête. Il convient en effet de ne pas faire de généralités quand l'existence de certaines personnes ressemble chaque jour au jeu du démineur. Bien plus que le bon samaritain, certains portés très fortement dans mon cœur peuvent avoir la conscience fort tranquille d'être le bon parent et d'avoir humblement réussi auprès des esprits simplement justes tout comme reconnaissants. Quant à l'extérieur, souvent hélas nos plus proches, avec leurs leçons de morale en toc, il convient de s'amuser simplement à comparer les faits, de même que leur nature exacte, tout autant que leur motivation entre le bon samaritain et ses calomniateurs. On verra rapidement ceux qui peuvent circuler telle une virgule que l'on apostrophe car ce jour là, le corps de la personne chère sera inerte mais l'idée sera toujours debout dans l'esprit du cercle de ses compagnons honnêtes au gré des fortunes comme des infortunes voulues par la destinée ; la morale tranchera alors sans pitié car l'heure de vérité ne se résumera pas que à la question de la couleur d'un slip. Amen. N'oublions jamais que l'on ne fait jamais d'omelette sans casser des œufs. Il y a ceux qui passent leur vie à faire et ceux qui passent leur vie à commenter la vie du voisin, sans prendre le moindre risque de faire. Je vous laisse deviner : Quelle est la position la plus confortable ?